Gígja Jonsdóttir
Gígja Jónsdottir est une artiste islandaise formée à San Francisco qui se préoccupe de la question de l’espace humain et du corps collectif. Son travail traverse les dichotomies public/privé, tabou/émotions par une esthétique punk et post-internet qui engage une conversation avec le regardeur.
Gígja Jónsdottir is an Icelandic artist trained in San Francisco who is concerned with the question of human space and the collective body. Her work crosses the dichotomies of public/private, taboo/emotions through a punk and post-internet aesthetic that engages the viewer in conversation.
Les videos ou les performances de Gígja parlent de corps, de femmes, de sens commun, de collectif, de ce qu’on partage et qui nous fait honte, de ce qu’on rejette et qui nous rassemble, bref du furieux besoin d’intime politique et de soin collectif.
Gígja’s videos or performances speak of bodies, women, common sense, the collective, what we share and are ashamed of, what we reject but brings us together, in short the furious need for political intimacy and collective care.
En 2017 elle traverse le marché de viande d’Athènes le pantalon tâché de sens menstruel, en 2018 elle explore le matriarcat et le normes de beauté dans un rituel de coloration capillaire entre trois générations de femmes, en 2020 elle fait s’embrasser des couples dans l’espace public, en 2021 elle aborde le commun par une performance qui use de l’intangible des règles de nos sociétés administratives comme un dispositif de langage entre les corps et leurs émotions.
In 2017 she walked through the Athens meat market with her trousers stained with menstrual meaning, in 2018 she explored matriarchy and beauty norms in a hair colouring ritual between three generations of women, in 2020 she made couples kiss in public space, in 2021 she tackled the common through a performance that uses the intangible rules of our administrative societies as a language device between bodies and their emotions.
