#03 Héloïse Farago

À nos seuls désir est une proposition originale de Héloïse Farago pour La VITRINE. L’artiste met en scène des chevalières aux désirs lesbiens, des récits de femmes en armures et d’amantes-chevalières qui font de leurs délires des désirs, de leurs chimères des réalités. Il ne s’agit pas d’attendre des droits mais d’écrire des histoires au présent qui s’octroie la pleine liberté, la pleine légèreté de l’amour.
À nos seuls désir is an original proposal by Héloïse Farago for La VITRINE. L’artiste met en scène des chevalières aux désirs lesbiens, des récits de femmes en armures et d’amantes-chevalières qui font de leurs délires des désirs, de leurs chimères des réalités. Il ne s’agit pas d’attendre des droits mais d’écrire des histoires au présent qui s’octroie la pleine liberté, la pleine légèreté de l’amour.
“Tout est dans le panache, car il est fait de plumes, à la pointe irriguée de l'encre des prénoms de toutes celles qui s'aimaient, s'aiment et s'aimeront.”
La Vitrine est aussi un femmage à la tapisserie iconique du Moyen-Âge, la Dame à la Licorne, dont la sixième tapisserie s’intitule À mon seul désir. Par cette reprise Héloïse Farago semble inscrire l’ensemble de ses Guerrières dans la filiation de ce message de liberté de la Dame à la Licorne et lui confère une portée communautaire.
La Vitrine is also a femmage to the iconic tapestry of the Middle Ages,la Dame à la Licorne, whose sixth tapestry is entitled À mon seul désir. (*to my sole desire) With this reprise, Héloïse Farago seems to be inscribing all her Guerrières in the tradition of the Lady and the Unicorn’s message of freedom, giving it a community dimension.

En écho à la publication annuelle NONFICTION, La Vitrine est une carte blanche in situ donnée à un·e jeune artiste contemporain·e. NONFICTION et ARTER invitent deux fois par an, un·e jeune artiste de l’édition annuelle à s’emparer de la vitrine sur rue de leurs bureaux pour y proposer une intervention artistique éphémère. Surgissement au cœur de l’espace public, La Vitrine est l’opportunité d’un questionnement sur la place des imaginaires dans la société.
Echoing the annual NONFICTION publication, La Vitrine is an in situ carte blanche given to a young contemporary artist. Twice a year, NONFICTION and ARTER invite a young artist from the annual edition to take over the window of their offices on the street to propose an ephemeral artistic intervention. La Vitrine is an opportunity to question the place of the imaginary in society.