Tanja Nis Hansen
Tanja Nis Hansen est une jeune artiste danoise qui dépeint les affres de nos vies capitalistes à l’aune d’un coup de pinceau psychanalytique.
Tanja Nis Hansen is a young Danish artist who paints a psychoanalytical picture of the torments of our capitalist lives.
Son univers artistique, fait d’escaliers, de mots flottants, de personnages-paysages empruntent la voie du réalisme fantastique propre à la littérature du XIXe siècle. On pense au russe Boulgakov, à l’anglais Allan poe, au romantisme noir allemand. Une inquiétante et douce étrangeté se dégage de personnages farcesques, qui troublent le genre et la définition de l’humain.
Her artistic universe, made up of staircases, floating words and landscape characters, follows the path of the fantastic realism of 19th-century literature. We are reminded of the Russian Bulgakov, the English Allan Poe and the German dark romanticism. A disturbing, gentle strangeness emanates from the farcical characters, unsettling the genre and the definition of the human.
Se déploie alors, entre figuration et abstraction, une peinture à mi chemin entre l’art nouveau, le surréalisme et le gothique, témoin d’un monde en déperdition, victime de sa propre décadence. L’oeuvre est référencée, on pense à la vibration des toiles d’Edward Munch, à l’expressionnisme du portrait de Silvia Von Harden d’Otto Dix. Tanja Nis Hansen signe une oeuvre vortex qui vous englouti jusqu’à l’épuisement, aussi bien que le capitalisme dysfonctionnel qu’elle raconte.
Between figuration and abstraction, a painting unfolds that is halfway between Art Nouveau, Surrealism and the Gothic, witnessing a world in decline, a victim of its own decadence. The work is referential, reminiscent of the vibrancy of Edward Munch’s canvases and the expressionism of Otto Dix’s portrait of Silvia Von Harden. Tanja Nis Hansen’s work is a vortex that engulfs you to the point of exhaustion, just like the dysfunctional capitalism it describes.
